Livres publiés sur le thème de l’économie en lien avec l’écologie. 

Classement par ordre chronologique de parution.

Octobre 2025

Sujet

Réflexions sur la croissance, décroissance et post-croissance avec un regard d’économiste. 

Nicolas Piluso est docteur en économie et habilité à diriger les recherches, actuellement Maître de Conférences à l’Université de Toulouse et à l’IUT Toulouse Auch Castres.

Faut-il que les politiques budgétaires d’investissement vert soient financées par l’emprunt ou la création monétaire libre de dette, comme le défendent certains économistes ? Quel est le rôle de la politique monétaire en matière de développement durable ?

L’ouvrage présente de façon complète les débats autour de la croissance, de la décroissance et de la post-croissance en croisant le regard de différentes écoles de pensée : néoclassique, post-keynésienne ou encore institutionnaliste.

Il présente les différents instruments de politique environnementale (taxes, quotas, règlementation, RSE) et les discussions autour de l’attribution d’un prix aux éléments de la nature.

Il est également abordé la question de la comptabilité des politiques économiques conjoncturelles avec les enjeux de la transition écologique, et celle du financement des politiques économiques qui sont vouées à la favoriser et l’accélérer.

Cet ouvrage aborde toutes ces questions d’une grande actualité en tentant d’y apporter des éléments de réponse de manière pédagogique.

Cet ouvrage est destiné aux étudiants de Licence et de Master en sciences économiques qui suivent un enseignement d’économie de l’environnement ou d’économie écologique.

Octobre 2024

Sujet

Repenser la raison d’être des entreprises et leurs modèles de gouvernance.

Ouvrage collectif coordonné par Mathieu Detchessahar, Cécile Ezvan et Sandrine Frémeaux avec les contributions de Nicolas Aubert, François Cueille, Anouk Grévin, Sophie Izoard, et Frédéric Lobez.

L’idée que les entreprises seraient au service de l’intérêt collectif ne va plus de soi. L’épuisement des ressources naturelles, le réchauffement climatique et la chute de la biodiversité résultent en partie de modèles économiques défaillants ; de même, les inégalités sociales sont accentuées par la financiarisation de l’économie. L’ampleur et le caractère systémique de ces défis socio-économiques n’ont pas diminué depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat et la publication de Laudato si’
À travers des regards croisés de la philosophie, de l’histoire, de la théologie et du management, les auteurs analysent les tensions qui empêchent la mise en oeuvre de modèles d’entreprises participatifs et sobres, et ils repensent la raison d’être, la gouvernance et le fonctionnement des entreprises à la lumière du bien commun et de l’écologie intégrale.
Alliant la théorie et les pratiques, l’ouvrage s’intéresse non seulement aux principes et à l’imaginaire du bien commun, mais aussi aux actions concrètes : microcrédit, finance durable, actionnariat salarié, codétermination, société à mission sont autant d’initiatives favorisant le respect des impératifs écologiques et sociaux. L’économie de communion et les écovillages témoignent de la diversité des modèles permettant d’allier solidarité et sobriété écologique.

Septembre 2024

Sujet

Explorer le chemin de transition vers une économie prospère sans croissance.

Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède. Militant écologiste, adepte de la décroissance “heureuse”.

Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.

Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.

Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.

C’est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance .

Octobre 2023

Sujet

Réflexions sur le thème de la décroissance.

Ouvrage collectif (historiens, économistes, philosophes, géographes, sociologues…) qui réfléchissent au thème de la décroissance.

Dans un monde marqué par le dérèglement climatique, le déclin de la biodiversité, l’accroissement des inégalités et le retour des pénuries, la “sobriété”, qui a remplacé les “croissance verte” et autres “développement durable” dans les discours de nos gouvernants, s’avère une bien piètre solution face à ces défis colossaux.
Largement soutenue par des ingénieurs, des scientifiques mais également par une opinion populaire de plus en plus large, la décroissance s’affirme peu à peu comme l’unique alternative réaliste à même de fonder une société respectueuse des équilibres écologiques et du vivant. Elle n’est ni une théorie ni un programme clé en main, mais une pensée plurielle, vivante et dynamique, née de la conscience aiguë des contradictions et impasses qui caractérisent nos modes de vie, nos infrastructures et nos imaginaires.
À travers les regards croisés de quatorze penseurs et penseuses de la décroissance – historien, économiste, philosophe, géographe, sociologue… –, l’objet de ce livre est d’explorer les principaux enjeux, questions et débats qui la traversent, tout en esquissant des pistes et perspectives vivifiantes pour l’avenir.

Janvier 2022

Sujet

Comment réduire nos émissions planétaires de 5 % par an tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ?

Ouvrage collectif du Shift Project, un Think Tank créé par Jean-Marc Jancovici qui vise la promotion d’une société décarbonée et qui propose des leviers de transformation pour chaque secteur de l’économie : industrie, sante, logement, administration publique entre autres.

« La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi : que faut-il faire pour mettre l’économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi ? C’est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l’apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d’ensemble ! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n’aurons pas perdu notre temps. » Jean-Marc Jancovici

Mars 2021

Sujet

Critique de la croissance verte (autre nom du développement durable).

Hélène Tordjman est économiste, maîtresse de conférences-HDR à l’université Sorbonne Paris-Nord et membre du Centre de recherche en économie de Paris Nord (CEPN, UMR-CNRS 7234).

Fabriquer de toutes pièces des micro-organismes n’ayant jamais existé pour leur faire produire de l’essence, du plastique, ou absorber des marées noires ; donner un prix à la pollinisation, à la beauté d’un paysage ou à la séquestration du carbone par les forêts en espérant que les mécanismes de marché permettront de les protéger ; transformer l’information génétique de tous les êtres vivants en ressources productives et marchandes… Telles sont quelques-unes des ” solutions ” envisagées aujourd’hui sous la bannière de la transition écologique, du Pacte vert européen ou du Green New Deal pour répondre tout à la fois à la crise climatique, au déclin de la biodiversité et à la dégradation de la biosphère. Sont-elles vraiment en mesure de préserver la planète ?
En disséquant les ressorts idéologiques, techniques et économiques de ce nouveau régime de ” croissance verte “, Hélène Tordjman montre que ses promoteurs s’attachent plutôt à sauvegarder le modèle industriel qui est la cause de la catastrophe en cours. Alors que de nouvelles générations de carburants ” biosourcés ” intensifient une logique extractiviste et contreproductive et que l’élargissement du droit de la propriété intellectuelle à toutes les sphères du vivant permet à quelques firmes de s’approprier l’ensemble de la chaîne alimentaire, l’attribution de prix aux ” services écosystémiques “, le développement de dispositifs de compensation écologique ou les illusions d’une finance prétendument verte stimulent un processus aveugle de marchandisation de la nature.
Loin d’opérer la rupture nécessaire avec le système économique qui nous conduit à la ruine, ce mouvement témoigne en réalité d’une volonté de maîtrise et d’instrumentalisation de toutes les formes de vie sur Terre et d’une foi inébranlable dans les mécanismes de marché. Refuser cette fuite en avant est le premier pas à engager pour tracer enfin une autre voie.
Prix Jacques Ellul 2022

Octobre 2013

Sujet

Synthèse qui détaille les approches économiques de l’environnement et les instruments des différentes politiques envisageables.

Gilles Rotillon est économiste de l’environnement, professeur émérite à l’université Paris Ouest et à l’INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires), et conseiller technique auprès du Service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Environnement. Ses recherches portent en particulier sur la régulation des politiques agricoles, les marchés de droits à polluer et le développement durable.

Philippe Bontems est directeur de recherche à l’INRA, directeur du GREMAQ et membre de Toulouse School of Economics (TSE). Il travaille sur les politiques de la pollution ainsi que sur les interactions entre globalisation et environnement.

Marées noires, effet de serre, perte de biodiversité, pluies acides, déforestation… Quelles sont les causes de ces dégradations environnementales ? Que peut-on faire pour les empêcher ? Pourquoi le Honduras, qui est un petit pays avec peu de ressources forestières, exporte-t-il du bois vers les États-Unis, qui possèdent quelques-unes des plus grandes forêts du monde ? La libéralisation des échanges nuit-elle à l’environnement ? Qu’est-ce que le principe de précaution ?
Progressivement, une approche économique de l’environnement s’est développée pour répondre à ces questions et à bien d’autres. Ce livre a pour objectif de les présenter. Il s’attache en particulier aux méthodes utilisées pour évaluer les biens environnementaux hors marché et les coûts de la pollution. Il détaille également les instruments des politiques environnementales : écotaxe, normes, droit à polluer. Il prend le parti d’informer le citoyen sur les méthodes utilisées dans les processus de décision publics et sur leurs limites, afin qu’il ne s’en remette pas aux seuls ” experts “.