Livres publiés sur le thème de la Finance durable, de la Comptabilité environnementale, du Reporting ESG et du management de la Transition écologique.

Classement par ordre chronologique de parution.

Juin 2024

Sujet

Comment manager le Développement Durable (fonction CSO)

Jennifer Geary is a COO with over 25 years of experience in Finance, Technology, Risk and Legal, across diverse industries from financial services to not-for-profit.

Anna Krotova is a sustainability leader who has spent her entire career and working life in sustainability. Over the last 15 years, she has held sustainability roles across various sectors, from non-profits and international development organizations to consulting and private sector companies. 

The Chief Sustainability Officer (CSO) has become a crucial member of the leadership team, deeply involved in shaping company strategy and operations. However, despite the abundance of sustainability theory, practical and consolidated information on how to execute the corporate sustainability function remains elusive.

This book guides new or prospective CSOs through the foundational work that will ensure they anchor sustainability within the core of an organisation, focus on impactful changes, and avoid distraction and “greenwash.”

Using a tried-and-tested framework, this book deconstructs the CSO role. It links sustainability to three core areas of the business: culture, strategy, and execution. It guides the reader through seven technical areas that make up the full sustainability role, including impact measurement and materiality assessment, the development of sustainability policies, risk management, reporting, investor relations, and communications. It covers building your team and leveraging technology. Finally, it looks to the future of this rapidly evolving area.

This hands-on, comprehensive book condenses over 20 years of sustainability theory and collective management experience into a solid guide for sustainability leaders. It is also an important reference for Boards, Committees, and executives who want to embrace the sustainability transition and position their organisations for long-term, ethically driven success.

Octobre 2023

Sujet

Synthèse générale des sujets propres au management de la RSE.

Stéphane Trébucq est professeur au sein de l’Université de Bordeaux et responsable de la chaire Capital humain et performance globale. Chercheur au sein du laboratoire IRGO, membre de l’ADERSE et président du conseil scientifique du Congrès international de la RSE, il est l’auteur d’ouvrages et de publications notamment sur le thème de la RSE. Avec Yves Levant, il a également coordonné la rédaction d’un ouvrage de référence intitulé Théorie comptable et sciences économiques du xve au XXIe siècle (L’Harmattan).

Rémi Demersseman est fondateur de la Cité de la RSE et concepteur de la Fresque de la RSE. Il est également président de la fondation Oïkos pour la RSE qui a pour mission la promotion, la diffusion et l’expérimentation des bonnes pratiques en mobilisant les différents acteurs socio-économiques impliqués dans les transformations organisationnelles, managériales et économiques des organisations.

Depuis sa première reconnaissance internationale avec la norme ISO 26000 en 2010, la RSE, ou responsabilité sociétale des entreprises, s’est complexifiée. Il existe désormais de nombreuses déclinaisons, notamment sur l’ensemble des fonctions clés de l’entreprise et auprès d’une variété d’acteurs (hôpitaux, administrations, associations, universités…). Cet ouvrage permet aux étudiants, aux enseignants et aux professionnels de revenir aux sources historiques et culturelles de la RSE, tout en détaillant les approches fonctionnelles dans les domaines clés comme la stratégie, la finance, le contrôle de gestion et la comptabilité, la gestion des ressources humaines et le coaching, le marketing et la communication ou encore les achats. Vous y retrouverez une synthèse de la littérature académique, l’intégration de l’actualité juridico-économique et les clés de lecture du déploiement et de la mise en oeuvre d’une politique RSE à succès. Enfin, une partie est consacrée à une approche critique, permettant de mieux identifier les limites et perspectives d’avenir de la RSE.

CE QUE VOUS ALLEZ APPRENDRE : Comprendre les différences internationales de la RSE; Acquérir une connaissance des déclinaisons fonctionnelles de la RSE; S’initier à des cas d’application de la RSE; Développer une approche critique de la RSE.

Trophée de la transversalité 2025 – France Processus
Prix Turgot des ouvrages collectifs – 2024
Ouvrage labellisé FNEGE catégorie « Ouvrage de recherche collectif »

Mai 2023

Sujet

Comment dépasser ses frontières mentales, sortir de ses a priori et de sa zone de confort pour inventer de nouvelles solutions ?

Flora Ghebali se définit comme une entrepreneure militante. Après avoir travaillé dans les milieux associatifs et politiques, dont à l’Elysée dans l’équipe de communication du président de la République, elle intègre la Fondation la France s’engage où elle accompagne des entreprises du CAC 40 à financer l’entrepreunariat social. En 2019, elle fonde Coalitions, une agence d’innovation écologique et sociale pour accompagner les acteurs économiques dans leurs parcours de transition. En mai 2020, elle publie Ma génération va changer le monde aux Editions de l’Aube pour apporter quelques solutions à la construction de l’économie de demain et au rétablissement d’un pacte social plus juste et durable.

Saviez-vous que lorsqu’on dessine un cercle autour d’une fourmi, elle est incapable de s’en échapper ? Elle croit que le trait du crayon est un mur infranchissable, et cette croyance l’empêche d’avancer, d’aller de l’autre côté. On pourrait par extension appeler « syndrome de la fourmi » cet état paralysant qui nous empêche de passer à l’action en matière de transition écologique. Comme les fourmis, nous semblons empêtrés dans nos préjugés, nos croyances, nos mauvaises habitudes. Voyez : la maison brûle, nous savons ce qu’il faudrait faire… et nous ne faisons rien ! Il existe pourtant des moyens pour sortir de ce cercle, à commencer par faire un pas de côté pour concevoir problèmes et solutions autrement. Ensemble, toutes générations confondues : faisons ce pas.

Mai 2021

Sujet

Analyse critique de la “finance verte”.

Alain Grandjean est ingénieur-économiste, diplômé de l’École polytechnique, de l’ENSAE ParisTech, et docteur en économie de l’environnement. Il est co-fondateur de la société de conseil en stratégie climat Carbone 4 (depuis 2007) spécialisée dans la transition énergétique. Il a occupé des rôles institutionnels : membre du Haut Conseil pour le climat (France), président de la Fondation pour la Nature et l’Homme (ex-Fondation Nicolas Hulot) depuis 2019. Il travaille sur les questions de transition écologique, économie de l’environnement, finance climatique (financer la transition). Il est auteur de nombreux ouvrages sur ces thèmes. Il s’intéresse à la « finance verte » et à ses limites. Il fournit une vision critique de l’écologie appliquée à l’économie et à la finance. C’est un interlocuteur qui vient de la technique, de l’économie, et qui relie cela à la politique publique et à l’action. Il pose des questions essentielles : la finance peut-elle changer le système ? Quel rôle pour les marchés, les États, les entreprises ?

Julien Lefournier a travaillé pendant environ 25 ans dans les marchés financiers, notamment dans l’industrie bancaire/finance. Par la suite, il est devenu consultant indépendant, engagé dans la réflexion critique sur la “finance verte” et la finance durable. Il affirme que la simple étiquette “finance verte” ne suffit pas à transformer le système financier vers un modèle véritablement écologique. Son angle d’approche est critique mais constructif : il ne jette pas la finance par la fenêtre, mais questionne les dogmes et les pratiques. Il permet de mieux comprendre les enjeux de transformation de la finance face à l’urgence climatique.

« Obligations vertes », « fonds responsables »… Une partie de la finance prétend favoriser la transition écologique et énergétique, voire sauver le monde. Mais cette finance verte peut-elle être autre chose qu’un mirage ? À l’image de ces entreprises qui se sont mises au « vert », au « durable » ou à l’« écoresponsable » de manière superficielle, ne fait-elle pas qu’exploiter un nouveau filon ? Une grande variété d’acteurs et d’observateurs ont l’intuition que le récit proposé par la finance verte ne colle pas à la réalité, mais le fonctionnement des marchés financiers est opaque et mal connu. Alain Grandjean et Julien Lefournier interrogent la promesse et les mécanismes de la finance verte en mettant en lumière l’impasse derrière les illusions. Les marchés financiers livrés à eux-mêmes ne peuvent pas nous sauver du désastre écologique. « Plus ça change, plus c’est la même chose », nous montrent finalement les auteurs en se situant délibérément à l’intérieur du paradigme financier. Ce livre a vocation à devenir un phare dans le brouillard et la confusionconstamment entretenus autour des marchés financiers et del’écologie

Octobre 2021

Sujet

Comment réconcilier écologie et économie ? Analyse des discours politiques et des pratiques managériales au sein des entreprises.

Stephane Vincent est diplômé de l’Institut Supérieur du Commerce à Paris et d’un Executive Master à HEC. Après avoir travaillé 6 ans pour des ONG en Afrique Amérique Latine et Europe de l’Est, puis 5 ans pour produire des documentaires TV pour les chaînes françaises et étrangères, il rejoint une entreprise internationale et travaille depuis plusieurs années au sein de l’équipe Développement Durable pour développer différents projets de transition écologique. Il intervient également dans divers établissements d’enseignement supérieur privés pour y enseigner le management de la transition éoclogique et de la RSE. 

La thèse de ce livre, publié en 2021, est que pour réussir la transition écologique nous devons changer de discours politique et changer de méthode managériale au sein des entreprises.

Sur le plan politique, nous devons réconcilier les contraires, penser l’écologie non pas en opposition à l’économie mais en termes économiques, non pas en opposition au capitalisme mais davantage en termes capitalistiques, non pas contre les entreprises mais avec les entreprises, non pas contre les actionnaires et les investisseurs mais avec eux. Car les solutions écologiques sont toutes hyper-capitalistiques. Et parce que la croissance économique est inévitable à court et moyen terme à l’échelle du monde du fait de la croissance démographique incontrôlée. Plutôt que de réfléchir à ce qui oppose l’écologie et l’économie, il faudrait au contraire clarifier comment les deux univers peuvent entrer en synergie positive pour créer une croissance durable compatible avec les finitudes du monde. Ce livre propose ainsi une analyse critique de la pensée écologique politique, prisonnière d’idéologies stériles sur le plan économique.

Sur le plan managérial, ce livre propose également une analyse critique du Développement Durable. Car malgré leurs déclarations ambitieuses, la plupart des entreprises sont aujourd’hui incapables d’agir à la hauteur des enjeux réels, souvent par manque de moyens, mais aussi et surtout par manque de méthode. Ce livre propose ainsi une nouvelle approche et une nouvelle organisation au sein des entreprises pour que ces dernières réussissent à réduire sérieusement leur impact environnemental tout en créant de la valeur pour les clients et pour les actionnaires. Cette méthode est basée sur une analyse de la chaine de valeur globale, considérant un nouvel actionnaire, la Terre, estimant l’utilisation de son capital naturel et calculant un compte de résultat environnemental (EP&L) intégré aux documents financiers de l’entreprise.

Ce livre est par ailleurs un message d’espoir. Car loin d’être une tragédie, la crise écologique est en réalité une chance pour innover et pour inventer l’économie du futur.

Juin 2018

Sujet

Importance de la finance verte et de la place de Paris comme leader de ce secteur d’activité.

Philippe Zaouati est un entrepreneur, écrivain et spécialiste de la finance verte (verte ou durable = ensemble des activités, comportements et réglementations financiers poursuivant un objectif environnemental). Il est également directeur général de Mirova (société de gestion d’actifs internationale destinée à l’investissement responsable; entreprise à mission, certifiée B-corp).

Suite au Brexit et aux incertitudes qu’il suscite, la place de la City est actuellement remise en cause : de nombreuses entreprises et institutions ont déjà annoncé qu’elles allaient quitter Londres pour une autre ville européenne.Dans ce contexte, Paris a les cartes en main pour devenir un acteur incontournable de la finance verte. En effet, les Français sont à la pointe de l’expertise et de la mobilisation dans le domaine de la finance climatique, et plus largement de l’investissement responsable. La capitale française est déjà leader sur le marché mondial des obligations vertes et des initiatives pour développer une économie bas carbone. Les accords de Paris ont également montré la capacité de la France à convaincre les États, ainsi que le monde économique et financier, à se mobiliser et à coopérer face à l’urgence climatique. Dans l’élan de la COP21, les pouvoirs publics ont d’ailleurs organisé le « One Planet Summit » fin 2017.Pour Philippe Zaouati, Paris doit désormais atteindre certains objectifs :- Verdir la finance : comment réactiver les dizaines d’engagements et de coalitions lancés lors des accords de Paris ?- Mobiliser ses parties prenantes : quels sont les éléments objectifs qui font de Paris une alternative crédible à la City ? Comment la finance peut-elle contribuer à son rayonnement ?- Dessiner la finance de demain : comment définir la place financière idéale du XXIe siècle ? Comment transformer Paris selon ce modèle ?