Liste des livres publiés sur le thème de l'écologie politique au sens large.

Classement par ordre chronologique de parution.

Octobre 2025

Sujet

Synthèse des grands textes qui fondent la pensée et l’engagement écologique (réédition).

Ariane Debourdeau est chercheuse au Centre d’Étude du Développement Durable (CEDD-IGEAT) Université Libre de Bruxelles.

L’écologie intrigue, divise, inquiète… Et pour cause : le choc répété des mots et des images a façonné notre conscience d’une nature de plus en plus vulnérable et menacée. Si l’écologie a désormais acquis la force de l’évidence, elle a mis du temps à s’imposer comme objet d’étude biologique, anthropologique et philosophique. La présente anthologie retrace la longue et sinueuse édification de cette discipline, de la naissance du naturalisme avec Carl von Linné à l’écoféminisme de Vandana Shiva, en passant par les “éco-pirates” de Paul Watson. Véritable guide de voyage à travers la pensée écologique, cet ouvrage invite à suivre les multiples branches de son évolution aux côtés d’auteurs qui ont modifié notre conception de l’environnement. Un vademecum salutaire pour assumer le défi d’un grand virage écologique émancipateur. Et vivre mieux. 

Mai 2025

Sujet

Analyse du discours politique sur l’écologie.

Bertrand Alliot est ingénieur maître en gestion de l’environnement. Il publie régulièrement des tribunes dans les médias d’information et collabore avec le magazine Transitions & Energies. Pendant près de 30 ans, il a été investi dans les associations de protection de la nature et de l’environnement, notamment à la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Aujourd’hui, il est porte-parole de l’association Action Ecologie qui vise à lutter contre la vision catastrophiste de l’écologie traditionnelle et à développer un discours plus apaisé et plus rationnel sur les sujets environnementaux.

Ce livre explore l’évolution du discours écologique, devenu de plus en plus alarmiste malgré le renforcement des politiques environnementales. Il souligne que l’écologie dépasse aujourd’hui la simple protection de l’environnement pour revêtir une dimension quasi messianique : celle de sauver la civilisation. Cette ambition entraîne une dérive idéologique et parfois religieuse, donnant lieu à des politiques controversées. L’auteur propose une analyse lucide et originale pour comprendre ce phénomène, en s’adressant aussi bien aux militants, qu’aux critiques ou aux curieux. L’ouvrage éclaire les raisons du succès de l’écologie, tout en mettant en lumière les causes de son affaiblissement actuel.

Octobre 2024

Sujet

Réflexions philosophiques pour réconcilier la société avec le cycle de la nature.

Gaspard Koenig est un philosophe, écrivain et essayiste français né le 3 décembre 1982. Il est principalement connu pour ses travaux sur la philosophie politique, l’éthique, l’économie, et les questions liées à la technologie et à l’intelligence artificielle. Il a mené une carrière d’enseignant et a fondé le think tank “Génération Libre” qui se consacre à la promotion des idées liées à la liberté individuelle, à l’économie de marché et à la gouvernance. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages, articles et essais sur une variété de sujets. En tant que philosophe public, Gaspard Koenig est souvent invité à participer à des débats et à donner des conférences sur des questions contemporaines. Il est reconnu pour sa pensée originale et sa capacité à aborder des sujets complexes de manière accessible.

Gaspard Koenig a entrepris de cultiver son jardin, en l’occurrence un hectare en Normandie. Un potager, un verger, une friche, quelques massifs fleuris. En bon néorural dépassé par la nature, il a demandé conseil à ses vieux amis les philosophes. Car au détour d’une page ou d’une métaphore, ceux-ci révèlent leur lien à la terre. Socrate déambule dans l’herbe fraîche, Locke cueille des pommes, Kant observe les arbres. Les anarchistes laissent pousser les ronces et les hégéliens veulent des jardins à la française. C’est tout l’objet de ce livre : relier la pensée et le sol. Dis-moi comment tu cultives ton jardin, je te dirai qui tu es ! Entrecroisant références philosophiques, découvertes botaniques et réflexions politiques, Gaspard Koenig dessine sa propre agrophilosophie. Il y célèbre ses deux passions, la nature et la liberté. Et il imagine les contours d’une société réconciliée avec le cycle de l’humus.

Octobre 2024

Sujet

Portrait peu reluisant de l’écologie institutionnelle en France où chacun en prend pour son grade. Et si l’écologie était condamnée à l’échec à cause de ses propres représentants : la classe bourgeoise ?

Clément Sénéchal est diplômé de sociologie et de philosophie politiques, expert des enjeux climatiques. Il a été pendant plusieurs années porte-parole de l’ONG Greenpeace. Il est une plume incontournable du média anti-capitaliste Frustration.

L’auteur s’attèle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites. Dès les années 1970, ses militants, les ONG et certains politiques ont fait d’elle un objet de lutte pour privilégiés, morcelable, négociable et, surtout, profitable. Et, ce faisant, ils et elles ont réduit la lutte à une mise en scène, une morale abstraite, éloignée des citoyens et des citoyennes. Ces acteurs de l’écologie B.C.B.G., s’ils ne cessent de marteler les constats scientifiques, se montrent nettement moins diserts sur leur propre échec. Pour construire les victoires de demain, il est pourtant nécessaire de regarder les impasses de cette « écologie du spectacle » bien en face. Un essai fort, qui pose enfin des mots sur une évidence politique.

Clément Sénéchal est un militant d’extrême gauche, anti-capitaliste comme il se doit. Ses analyses peuvent avoir un certain intérêt mais restent ancrée dans une vision marxiste, binaire de la société, pseudo-révolutionnaire, totalement dépassée par les événements. Il est le porte-parole d’une écologie de gauche enfermée dans ses idéologies et ses dogmes qui n’a rtien d’autre a proposer que la critique éternelle et stérile des riches et des bourgeois.

Septembre 2024

Sujet

Un livre polémique sur les dangers d’une idéologie qui se révèle être aussi une imposture qui ne dit pas son nom.

Jean de Kervasdoué, né le  est un économiste de la santé français, ancien titulaire de la chaire d’économie et de gestion des services de santé du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Il est membre de l’Académie des Technologies. Il fut directeur général des hôpitaux au Ministère de la Santé. Dans ses nombreux ouvrages, il appelle de ses vœux un débat scientifique et non politique concernant les questions d’environnement, dénonçant ceux qu’il appelle les « prophètes de l’apocalypse » et qui jouent selon lui sur les peurs environnementales de la société pour imposer leurs vues sans qu’elles soient justifiées scientifiquement. Il est un opposant du principe de précaution.

Au-delà de l’expression de leur conviction légitime que la planète est menacée, certains écologistes manient avec virtuosité la mauvaise foi : le débat est refusé, la science est souvent instrumentalisée, les esprits critiques qualifiés de «révisionnistes». À partir de faits et non de chimères dont veulent nous persuader les écologistes, l’auteur dénonce le sectarisme des adeptes de cette nouvelle religion. Ainsi, pourquoi interdire à brève échéance les moteurs thermiques qui consomment de moins en moins? Comment expliquer cette rage envers les OGM? Savent-ils que l’hydrogène n’est pas encore au point pour propulser avions et bateaux? Quant au nucléaire, pourquoi ne pas reconnaître que cette énergie rejette le moins de gaz à effet de serre dans le monde ? Faut-il vraiment mettre à l’index tous les herbicides et autres produits phytosanitaires? Et surtout, comment des croyances sans preuves peuvent-elles devenir des dogmes? L’auteur répond précisément à toutes ces questions.

Septembre 2024

Sujet

Enquête inédite sur les dérives de l’écologie politique.

Géraldine Woessner est journaliste politique, rédactrice en chef au Point. Elle est autrice de plusieurs livres, notamment “Faut-il sortir du nucléaire ?” (First, 2019), “L’Homme qui marche” (Flammarion, 2013) et “Les Chambres du pouvoir” (Moment, 2008).

Erwann Seznec est journaliste depuis 1994. Il travaille au service société du Point depuis avril 2022. Il a auparavant collaboré à Marianne, Que Choisir, La Tribune, la Gazette des communes, Causeur et Médiacités. Il est l’auteur de nombreux livres d’analyse politique sur divers sujets de société.

Cyril Dion, Sandrine Rousseau, Gaël Giraud, Greta Thunberg… Autant de noms que l’on connaît, autant de personnalités auxquelles on ne peut échapper. À la télévision, sur les écrans de cinéma, à la radio, dans la presse ou sur les réseaux : partout elles prêchent la bonne parole. Si elles peuvent parfois agacer, jamais elles n’inquiètent, et pour cause : comment pourrait-on se méfier de ces apôtres de la protection de l’environnement ?
Pour Géraldine Woessner et Erwann Seznec, c’est précisément ce qui caractérise leur idéologie : sous des dehors sympathiques, l’écologie politique s’impose et bouleverse durablement la société. Que l’on prenne seulement l’exemple du nucléaire, dont l’Europe s’est débarrassé au détriment de son indépendance énergétique et de ses émissions de CO2. Ou même celui de l’agriculture conventionnelle, combattue alors qu’elle semble être seule capable de nourrir 8 milliards d’humains.
Cette enquête précise et documentée s’attache à dévoiler la face sombre de l’écologie politique, un puissant lobby qui s’est immiscé dans tous les milieux, des administrations nationales aux organisations internationales, au point que l’on considère aujourd’hui sérieusement la musique comme une alternative aux pesticides et la dictature comme un régime désirable pour sauver la planète.

Mars 2022

Sujet

Analyse politique de l’écologie contemporaine dans sa diversité, hors du mythe de la décroissance et de ses dérives punitives.

Olivier Blond est militant écologiste, professeur de santé environnementale à l’université catholique de Paris, fondateur d’un think tank “l’institut Brunoy” pour une écologie des solutions, conseiller régional et délégué spécial auprès de Valérie Pécresse, auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie et l’environnement.

Ne laissons pas la planète à des gauchistes ou à des illuminés : ce serait condamner l’écologie à rester un épouvantail ou un contrepouvoir inutile.

Aucun parti ne peut prétendre en avoir le monopole ! Et tandis qu’un nombre croissant de citoyens du centre ou de droite se sentent concernés par ce sujet, il est temps que celles et ceux qui les représentent s’en emparent enfin.

Une écologie de droite est possible. Mais à quoi pourrait-elle ressembler ?

Nucléaire, pesticides, voitures électriques… Les technologies changent la donne, mais la principale innovation est politique : elle consiste à réinventer l’écologie hors du mythe empoisonné de la décroissance et sans ses dérives punitives.

L’opinion publique le demande, l’attend.

C’est le sujet de ce livre qui analyse l’écologie contemporaine dans sa diversité et la repense de façon pragmatique. Non pour renoncer à des transformations chaque jour plus nécessaires, mais, au contraire, pour chercher le meilleur moyen de les faire advenir.

Février 2022

Sujet

Réflexions sur l’impact écologique de la démographie.

Emmanuel Pont est ingénieur, diplômé de Centrale Supélec et d’un master à Sciences-Po. Il a été consultant puis patron de startup. Il écrit depuis 2019 un blog : “Enquêtes écosophiques”, où il tente de répondre aux questions écologiques à l’intersection de la science et de la politique.

« J’ai trois enfants… Je sais, désolée, c’est pas écolo ». Si avoir un enfant est ce qu’on peut faire de pire pour l’environnement, faut-il y renoncer et culpabiliser pour ceux que l’on a déjà ? À l’échelle de l’humanité – bientôt huit milliards d’individus -, est-il indispensable de réduire la population mondiale pour « sauver la planète » ?
Entre question de société et choix personnel, Emmanuel Pont propose une enquête transdisciplinaire croisant démographie, environnement, politique et éthique. Il nous emmène de l’histoire de la population mondiale aux incertitudes sur l’avenir, en passant notamment par la croissance démographique en Afrique, le débat sur la surpopulation, le défi de l’alimentation, les calculs du poids carbone d’un enfant ou les mécanismes politiques de la crise écologique. Ce livre apporte ainsi un regard à la fois scientifique et humaniste sur ce sujet propice aux idées reçues et aux raccourcis dangereux.

Sujet tabou par excellent de l’écologie politique, la démographie est le facteur aggravant de la crise écologique. L’écologie politique, arqueboutée sur une vision marxiste de l’économie et sur une critique unidirectionnelle de la société capitaliste occidentale, oublie l’élement essentiel de l’enjeu écologique qu’est la démographie. Oublie ou feint d’ignorer car la question démographique élargit le champ des responsabilités. Un livre à lire donc pour élargir le champ de sa réflexion personnelle sur le sujet.  

Novembre 2021

Sujet

Comment gérer le capital Terre. Pour un communisme du vivant.

Paul Guillibert est docteur et enseignant en philosophie. Il élabore une critique écologique du capitalisme à partir d’une histoire environnementale de la pensée marxiste.

L’humanité a basculé dans l’ère des catastrophes globales. Partout sur la planète les forêts brûlent, les océans s’asphyxient, les espèces disparaissent. La sixième extinction de masse est en marche. L’urgence commande l’élaboration d’une politique qui conjurerait la destruction généralisée de la vie : un communisme du vivant. Puisque la crise environnementale procède de la recherche effrénée du profit, toute écologie politique formulée en dehors de cet horizon est vouée à l’échec. S’appuyant sur une lecture conjointe du marxisme et des humanités environnementales, Paul Guillibert défend une philosophie sociale de la nature pour démontrer que la préservation de la biosphère est devenue une condition nécessaire à l’émancipation.
Tentative inédite de fournir une assise théorique aux luttes pour les usages de la Terre et à la prise en compte des non-humains, cet essai propose une ambitieuse actualisation du projet communiste, fondée sur la protection du vivant.

Octobre 2021

Sujet

Comment réconcilier écologie et économie ? Analyse des discours politiques et des pratiques managériales au sein des entreprises.

Stephane Vincent est diplômé de l’Institut Supérieur du Commerce à Paris et d’un Executive Master à HEC. Après avoir travaillé 6 ans pour des ONG en Afrique Amérique Latine et Europe de l’Est, puis 5 ans pour produire des documentaires TV pour les chaînes françaises et étrangères, il rejoint une entreprise internationale et travaille depuis plusieurs années au sein de l’équipe Développement Durable pour développer différents projets de transition écologique. Il intervient également dans divers établissements d’enseignement supérieur privés pour y enseigner le management de la transition éoclogique et de la RSE. 

La thèse de ce livre, publié en 2021, est que pour réussir la transition écologique nous devons changer de discours politique et changer de méthode managériale au sein des entreprises.

Sur le plan politique, nous devons réconcilier les contraires, penser l’écologie non pas en opposition à l’économie mais en termes économiques, non pas en opposition au capitalisme mais davantage en termes capitalistiques, non pas contre les entreprises mais avec les entreprises, non pas contre les actionnaires et les investisseurs mais avec eux. Car les solutions écologiques sont toutes hyper-capitalistiques. Et parce que la croissance économique est inévitable à court et moyen terme à l’échelle du monde du fait de la croissance démographique incontrôlée. Plutôt que de réfléchir à ce qui oppose l’écologie et l’économie, il faudrait au contraire clarifier comment les deux univers peuvent entrer en synergie positive pour créer une croissance durable compatible avec les finitudes du monde. Ce livre propose ainsi une analyse critique de la pensée écologique politique, prisonnière d’idéologies stériles sur le plan économique.

Sur le plan managérial, ce livre propose également une analyse critique du Développement Durable. Car malgré leurs déclarations ambitieuses, la plupart des entreprises sont aujourd’hui incapables d’agir à la hauteur des enjeux réels, souvent par manque de moyens, mais aussi et surtout par manque de méthode. Ce livre propose ainsi une nouvelle approche et une nouvelle organisation au sein des entreprises pour que ces dernières réussissent à réduire sérieusement leur impact environnemental tout en créant de la valeur pour les clients et pour les actionnaires. Cette méthode est basée sur une analyse de la chaine de valeur globale, considérant un nouvel actionnaire, la Terre, estimant l’utilisation de son capital naturel et calculant un compte de résultat environnemental (EP&L) intégré aux documents financiers de l’entreprise.

Ce livre est par ailleurs un message d’espoir. Car loin d’être une tragédie, la crise écologique est en réalité une chance pour innover et pour inventer l’économie du futur.

Avril 2021

Sujet

Analyse des différents courants de l’écologie politique.

Luc Ferry est un professeur de philosophie, essayiste et homme politique français. Licencié en psychologie, docteur en science politique, professeur agrégé de philosophie et de science politique, il fut successivement attaché de recherche au CNRS et professeur des universités. Il développe à partir de 1985 une philosophie politique d’inspiration libérale, qui porte notamment sur l’écologie, la technique, la famille ou la religion. Il fut également ministre de la Jeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche. 

Parler aujourd’hui d’écologie au singulier n’a guère de sens tant les mouvements qui s’en réclament sont multiples et opposés. De fait, l’écologie se divise désormais en sept grands courants : les “effondristes”, qui tiennent la catastrophe pour inévitable ; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l’environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux ; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de “l’écomodernisme” et de l’économie circulaire, que je défends ici. Ce livre analyse les idées, les convictions et les propositions qui animent ces différents mouvements, mais propose aussi une alternative écomoderniste à l’écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.

Mars 2021

Sujet

Un regard critique et sans concession sur l’incapacité humaine à faire face au défi écologique. 

Yves Paccalet est un écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste français. Collaborateur du commandant Cousteau de 1972 à 1990, il a été élu conseiller régional de Savoie en 2010 pour Europe Ecologie Les Verts, mais quitte le parti en 2013 à la suite de nombreux désaccords avec l’échelon national, déplorant que son ancien parti « se soit [mis] au service d’un petit nombre de dirigeants opportunistes et arrivistes ».

Dans cet essai philosophique teinté d’humour noir, drôle et pessimiste, provocant et désespéré, Yves Paccalet dresse un véritable réquisitoire contre l’humanité. La conclusion est sans appel : l’Homo sapiens disparaîtra. Il imagine 13 scénarios catastrophe, tragiques et comiques à la fois – collapsus de la biodiversité, mitage de la couche d’ozone, climat en délire, empoisonnement de l’air, de la terre et de l’eau, nouveaux virus, guerre nucléaire… Ce ne sera certainement pas la fin du monde : tout juste l’extinction d’une espèce bête et méchante – la nôtre. “J’ai cru en l’humanité, écrit Yves Paccalet : je n’y crois plus…” Quinze ans après la première publication de ce pamphlet best-seller, l’auteur ajoute quelques pelletées de terre sur notre cercueil annoncé. Cette “Nouvelle édition revue et aggravée” s’imposait. Toujours plus impitoyable. Toujours plus hilarante…

Juin 2020

Sujet

Analyse des attitudes humaines face à l’écologie.

Bertrand Alliot est ingénieur maître en gestion de l’environnement. Il publie régulièrement des tribunes dans les médias d’information et collabore avec le magazine Transitions & Energies. Pendant près de 30 ans, il a été investi dans les associations de protection de la nature et de l’environnement, notamment à la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Aujourd’hui, il est porte-parole de l’association Action Ecologie qui vise à lutter contre la vision catastrophiste de l’écologie traditionnelle et à développer un discours plus apaisé et plus rationnel sur les sujets environnementaux.

L’écologie serait-elle une diversion ? Peut-on vraiment comprendre l’homme à l’aide des seules sciences dites « humaines » ? N’y a-t-il pas un risque de se perdre en concepts trop complexes ? Bertrand Alliot propose d’adopter ici une méthode plus ancienne, celle de l’observation naturaliste. Etudier l’homme comme on étudie la mésange bleue et pour ce faire, se concentrer sur ce qu’il fait plutôt que sur ce qu’il dit. Car l’homme est un oiseau chanteur. Prendre son discours pour la réalité, c’est rentrer dans son jeu. Et le naturaliste va profiter d’un moment unique dans l’histoire humaine, celui d’une modification profonde de son environnement. Si l’on écoute le discours écologique, Homo Sapiens deviendrait un être extraordinaire, capable de répondre par lui-même à un défi gigantesque. Mais, en y regardant de plus près, en matière d’écologie, l’homme parle beaucoup, mais agit très peu. Le chant de l’écologie, si puissant, si répandu, aurait-il donc un autre dessein que celui qu’il prétend servir ?

Janvier 2020

Sujet

Livre militant pour une prise de conscience écologique.

Aurélien Barrau, est un asrophysicien et philosophe français. Spécialisé en relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie, il est directeur du Centre de physique théorique Grenoble-Alpes et professeur à l’université Grenoble-Alpes. Il est également docteur en philosophie, auteur de plusieurs livres de vulgarisation scientifique et militant écologiste favorable à la décroissance. 

Écologie : il faut agir maintenant, il n’est pas trop tard pour éviter le pire ! La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire. ” La vie, sur Terre, est en train de mourir. L’ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L’ignorer serait aussi insensé que suicidaire. 
Plus qu’une transition, l’auteur pense qu’il faut une révolution. Et c’est presque une bonne nouvelle. Ce livre fait suite à l’appel signé par 200 personnalités et lancé dans le journal Le Monde du 3 septembre 2018.

Mai 2019

Sujet

Analyse des perspectives d’avenir de la planète et du monde vivant.

Fred Vargas est l’autrice de nombreux romans policiers, qui sont publiés dans vingt-deux pays. Elle est également docteur en archéozoologie et a exercé longtemps comme chercheur au CNRS. 

“Mais bon sang, comment vais-je me sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m’entretenir avec vous de l’avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j’avais publié un très court texte sur l’écologie. Et quand on m’a prévenue qu’il serait lu à l’inauguration de la COP 24, c’est alors que j’ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l’avenir de la Terre, du monde vivant, de l’Humanité. Rien que ça.” Ce livre, qui explore l’avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la “désinformation dont nous sommes victimes” et enrayer le processus actuel.

Mai 2019

Sujet

Réflexions sur une vision globale et politique de l’écologie, intégrant ce qu’il nomme les 3 écologies : environnementale, sociale et mentale. 

Félix Guattari, philosophe, psychanalyse et militant politique, fondateur du collectif de recherche en Sciences humaines, CERFI, dans les années 1970, co-auteur avec Gilles Deleuze de : L’AntiOedipe, Capitalisme et schizophrénie I (1972) et Mille Plateaux, Capitalisme et schizophrénie II (1981).

Qu’est-ce que I’écosophie ? réunit les textes que Félix Guattari rédige entre 1985 et 1992, à l’issue de ce qu’il a nommé ” les années d’hiver “. Proche des partis écologistes, qui lui paraissent alors pouvoir exprimer un nouveau type de militantisme, il entreprend de formaliser une théorie écologiste dont l’ambition ne se limite pas à la sauvegarde de l’environnement. Toujours soucieux d’inscrire sa production théorique dans ” l’ordre de l’efficience “, celui de ” micropolitiques ” fondées sur les expérimentations collectives les plus avancées, il fait preuve d’une lucidité critique particulièrement aiguë vis-à-vis des changements politiques et sociaux dont il est à la fois l’acteur et le témoin. Félix Guattari est ainsi l’un des premiers à formuler une mise en garde contre la tentation droitière d’une politique visant à la restauration d’une nature originelle fantasmée, pour lui opposer sa propre vision émancipatrice d’une écologie à la fois environnementale, sociale et mentale. Il critique également l’émergence d’un ” éco-business “, fondé sur le ” revirement spectaculaire des mass-médias ayant contribué à l’extension de l’audience des mouvements d’écologie politique “.

Ce livre est à mettre en lien avec “Une histoire de l’écologie politique” de Arthur Nazaret qui montre l’évolution des mouvements écologistes dans les années 80, passant de considérations environnementalistes centrées sur la nature en tant que telle à des mouvements davantage politisés centrés sur les questions sociales. 

Février 2019

Sujet

Histoire de l’écologie politique des années 70 à aujourd’hui.

Arthur Nazaret est journaliste politique au Journal du dimanche et collabore régulièrement à la revue Charles. 

C’est une histoire qui n’a jamais été racontée. On compte des dizaines et des dizaines d’ouvrages sur l’histoire du communisme ou l’histoire du socialisme, mais rien sur l’écologie politique, la seule idéologie nouvelle du XXIème siècle. De la candidature loufoque de René Dumont en 1974 au poste de ministre de l’Écologie de Nicolas Hulot, la vaste galaxie écologiste sera passée du contre-pouvoir aux salons dorés du gouvernement. Non sans crises. Coups bas et combats jalonnent ses aventures. Durant plus de quarante ans, les batailles n’auront cessé de structurer le mouvement : le Larzac, le nucléaire, bien sûr, de Fessenheim à Malville, les OGM, le mariage pour tous, Notre-Dame-des-Landes… Tous les acteurs de cette épopée : Antoine Waechter, Brice Lalonde, Noël Mamère, Dominique Voynet, José Bové, Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly, Cécile Duflot, Nicolas Hulot, François de Rugy, se livrent sans fard et dévoilent des pans inconnus de cette aventure qui est la leur. Les pionniers de 1974 ont ouvert un cycle qui sans doute s’achève aujourd’hui. Jamais la prise de conscience de l’urgence écologique n’aura été aussi forte. Mais si le constat rassemble, les solutions divisent. En 2017, pour la première fois depuis quarante ans, les écologistes n’ont pas présenté de candidat à la présidentielle. Est-ce une défaite politique ou une victoire idéologique? La suite de l’histoire reste à écrire. 

Un livre très intéressant, qui montre l’évolution des mouvements écologistes depuis les années 70, passant de considérations environnementalistes centrées sur la nature en tant que telle à des mouvements davantage politisés centrés sur les questions sociales.